En l'absence d'un "système parlementaire mondial", la loi et le pouvoir du plus fort prévalent. Par conséquent, une nouvelle stratégie globale est proposée à travers, d'une part, la révision de la Charte des Nations Unies sur la base du premier paragraphe de son article 109 et d'autre part, la réforme constitutionnelle mexicaine de l'article 39 qui permet au pays de rejoindre un système parlementaire mondial, conformément à l'initiative de citoyens. La procédure juridique et politique à l’égard de ce nouveau paradigme du système des Nations Unies sera développée en deux étapes : 1. Demander à l'Assemblée générale des Nations Unies de convoquer une Conférence générale des membres afin de réviser la Charte (1er paragraphe de l'article 109). 2. Une fois que la conférence durablement installée partout dans le monde, il sera possible d’adopter une résolution pour engager un processus juridique et politique visant à transformer l’ONU en un parlement des Nations Unies, avec le même fondement que celui de la Conférence de San Francisco de 1945 (issue de la doctrine de ius cogens), "Nous, peuples des Nations Unies", qui exprime l'idée du préambule de la Charte. En d’autres termes, au lieu de proposer des réformes (2ème alinéa de l’article 109), il est proposé de transformer l’entité elle-même, de manière à créer un Parlement mondial. Dans les deux cas, la procédure est à l'abri du droit de veto, fondé sur le droit à l'autodétermination des peuples.