Ces dernières années, les citoyens des démocraties occidentales ont vu de plus en plus l’un de leurs droits fondamentaux menacé: le droit d’élire librement leurs représentants. Les ingérences étrangères dans les élections minent les démocraties établies et émergentes, des élections américaines, françaises et italiennes aux récentes élections mexicaines. Cependant, les réponses des gouvernements occidentaux restent plutôt limitées et timides. La "Commission transatlantique sur l’intégrité électorale" a été créée pour favoriser une approche plus audacieuse et mieux coordonnée des gouvernements démocratiques et des sociétés confrontées à ce problème. En réunissant des dirigeants de la société civile, des représentants des médias, ainsi que des hommes politiques des deux côtés de l’Atlantique, le projet cherche à combler trois lacunes qui empêchent actuellement les pays démocratiques de relever efficacement le défi: 1. la division partisane aux États-Unis et en Europe ; 2. l’écart entre la manière dont les deux côtés de l’Atlantique abordent l’ingérence et 3. l’écart entre la communauté des décideurs politiques, la société civile et les groupes technologiques, qui réduit l’efficacité de nos réponses. Pour combler ces divisions, la Commission travaille selon une approche à la fois bottom-up et top-down. Nous travaillons avec la communauté technologique et la société civile pour tester et appliquer sur le terrain de nouveaux modèles et technologies afin de donner aux acteurs locaux et aux gouvernements les moyens de défendre la démocratie. Pour renforcer ces synergies, nous invitons les décideurs politiques occidentaux au plus haut niveau à placer la question de l'ingérence à leur ordre du jour.