samedi 11 novembre 2023
Panel
Le monde connaît le plus grand nombre de conflits violents depuis la Seconde Guerre mondiale. Deux milliards de personnes vivent dans des zones de conflits, plus de 100 millions de personnes ont été déplacées de force et de nouvelles menaces redoutables sont apparues. Mais, depuis l’épidémie de Covid et l’invasion de l’Ukraine, les pays donateurs ont orienté leurs priorités budgétaires vers leurs économies nationales et le réarmement, et diminué leur soutien aux politiques de paix et à la société civile. En parallèle les conflits récents ont vu l’augmentation des ingérences régionales et une multiplication d’acteurs agissant pour les intérêts d’autres puissances. A un moment ou les missions de médiation politique et opérations de paix de l’ONU font face à de sérieux défis, de nouveaux acteurs comme la Chine, le Brésil ou la Turquie sont tentés de devenir eux-mêmes médiateurs. Dans le "Nouvel Agenda pour la Paix", un document d'orientation sur l'avenir de la coopération multilatérale en matière de sécurité lancé en juillet 2023, le Secrétaire général des Nations unies appelle également à un engagement intergouvernemental accru sur les risques mondiaux dans un contexte de concurrence accrue entre les grandes puissances et d'ordre international inégal. Cette session va explorer les solutions de paix qui réduisent la concurrence géopolitique, et analyser les nouvelles approches pour la paix. Elle réfléchira à la manière dont le "Nouvel Agenda pour la Paix" peut jouer un rôle dans la résolution des tensions et combler le fossé de "confiance" entre le Nord et le Sud comme entre l'Est et l'Ouest.
Avec la participation de
Intervenant
Intervenant
Mirko Manzoni
Sous Secrétaire général, Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Mozambique
Intervenant
Wang Huiyao
Fondateur et Président, Centre pour la Chine et la mondialisation
Intervenant
Intervenant
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