samedi 11 novembre 2023
Table ronde
Du fait d’avancées technologiques conséquentes, l’accessibilité de l’édition génomique se développe largement. Les applications en santé de telles innovations offrent un potentiel important pour la médecine personnalisée et la compréhension de nombreuses maladies. Cependant, ces techniques d’édition génomique emportent également des risques de sécurité et soulèvent des questions éthiques. Alors que les bénéfices potentiels des thérapies génétiques sur des cellules somatiques pourraient être notables, les pratiques scientifiques liées restent majoritairement sans surveillance et l’accès à ces thérapies est limité. D’un autre côté, les modifications héréditaires permises par l’édition génomique des embryons sont largement décriées comme non-éthiques. Des institutions de premier plan ont mis en place des cadres de gouvernance pour définir les paramètres de l'utilisation éthique de cette technologie, tout en travaillant avec les régulateurs pour appliquer les normes et standards pertinents. Dans un environnement international complexe, comment faire émerger ce sujet au niveau politique afin de définir les limites de l'utilisation de cette biotechnologie tout en permettant de bénéficier des avantages potentiels qu’elle porte ?
Avec la participation de
Gabriela Ramos
Sous-directrice générale pour les sciences sociales et humaines, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)
Intervenant
Hervé Chneiweiss
Directeur de recherche, CNRS
Modérateur
Benjamin Hurlbut
Co-Directeur, Global Observatory for Genome Editing
Intervenant
Katherine Littler
Co-directrice de l'Unité d’éthique et de gouvernance de la santé mondiale à l’Organisation mondiale de la Santé
Intervenant
Piers Millett
Directeur exécutif, International Biosecurity and Biosafety Initiative for Science
Intervenant
Shri S Niranjan Reddy
Membre du Parlement, Rajya Sabha, Inde
Intervenant
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