Du Soudan au Moyen-Orient en passant par le Sahel, les conflits actuels montrent que les civils et les combattants sont de plus en plus souvent victimes de violations flagrantes de leurs droits fondamentaux, tels qu'ils sont garantis par le droit international humanitaire et en particulier par les conventions de Genève. Ces attaques s'accompagnent d'un sentiment généralisé d'impunité pour les responsables de ces violations, ce qui affaiblit le principe général d'un ordre international fondé sur des règles.

Cette session réunissant des représentants politiques, humanitaires et civils chevronnés, analysera les causes profondes de la pression actuelle exercée sur le droit international humanitaire (DIH) dans son ensemble. Les participants exploreront également des pistes concrètes pour revigorer le DIH dans des conflits de plus en plus polarisés et fragmentés. Il s'agira notamment d'examiner les incitations et les voies à suivre pour que les États et les parties non étatiques au conflit, tels que les groupes armés, les autorités de facto ou les sociétés militaires privées, adhèrent au DIH et s'y conforment.